Project Arrow est un multisegment électrique entièrement canadien

Il y a quelques années, deux dirigeants de l’Association des fabricants de pièces automobiles du Canada (APMA) ont cherché des moyens de promouvoir l’industrie automobile du pays, un secteur qui, selon l’organisation, emploie plus de 100 000 personnes et a vendu pour plus de 35 milliards de dollars de pièces en 2018. Ils se sont mis d’accord sur l’idée de créer un nouveau véhicule électrique développé entièrement au Canada, de la conception à la production. Au salon de l’électronique grand public 2020, APMA a annoncé le nom de l’effort : Flèche de projet. Le plan a maintenant un avatar numérique qui montre une conception virtuelle pour un multisegment électrique à batterie. Si tout se passe bien en 2022, il y aura un prototype grandeur nature prêt à partir en tournée à partir du Consumer Electronics Show 2023.

Le nom Project Arrow est un rappel du Avro Canada CF-105 Flèche, un avion intercepteur militaire à grande vitesse créé au Canada à la fin des années 1950. La flèche était une source controversée de fierté nationale; le gouvernement canadien a annulé l’avion après que les prototypes eurent battu plusieurs records. Les véritables raisons de l’annulation font encore débat.

Quatre étudiants à l’École de design industriel de l’Université Carleton à Ottawa a conçu l’extérieur et l’intérieur sur la base d’un concept appelé « Traction », en le transformant en une conception numérique à 360 degrés avec l’aide du grotte de réalité virtuelle à l’Institut de la logistique frontalière. Les croisements de startups EV semblent fusionner en une forme archétypale, le Project Arrow semblant provenir du même arbre généalogique qui a fait germer le Fisker Ocean et le VinFast e35. Cette entrée canadienne est tout aussi ordonnée, pratique et efficace, dimensionnée entre la Tesla Model Y et la Model X.

La grotte est l’endroit où Project Arrow sera exécuté à travers des simulations de sa technologie connectée et autonome avant que ces fonctionnalités n’atteignent le véhicule physique. Avant cela, les ingénieurs s’efforcent de rendre la conception aussi rentable et facile à produire que possible. L’équipe est dirigée par l’ingénieur en chef Frasier Dunn, ancien responsable des projets spéciaux d’Aston Martin, travaillant sur des voitures comme la Vulcan et la Valkyrie. Dunn Raconté Nouvelles automobiles Canada que son équipe travaille à la création de la carrosserie du crossover avec huit grandes estampes soudées au laser, avec d’énormes pièces moulées en magnésium formant les cadres avant et arrière, s’inspirant de la Tesla Model Y. À l’extérieur, le concept de base de la conception virtuelle sera travaillé dans le prototype sans que rien de superflu ne soit ajouté. « Même les éléments structurels qui sont normalement cachés derrière des garnitures en plastique seront exposés et feront partie de la conception », a déclaré Dunn. Les portes avant et arrière coulissantes, bien qu’excellentes pour les petits espaces de stationnement, sont presque garanties d’être mises de côté pour la production.

L’APMA représente environ 90 % des fournisseurs automobiles du Canada et a déclaré que plus de 400 de ses membres ont exprimé leur intérêt à faire partie du projet Arrow. L’équipe de développement examine déjà les réponses aux appels d’offres des fournisseurs pour développer le prototype, triant les accords et les contrats d’étendue des travaux avec plusieurs dizaines. Ce que nous nous attendons à voir d’ici un an, c’est un prototype de multisegment électrique visant à concurrencer le modèle Y et la Volkswagen ID.4, et qui peut être réalisé de manière rentable pour un coût compris entre 40 000 et 60 000 dollars pour une production annuelle de 60 000 unités. production.

Les entreprises canadiennes Martinrea International et NanoXplore ont formé une joint-venture la batterie entreprise appelée VoltaXplore. Cette entreprise fournit la batterie, composée de cellules cylindriques utilisant une technologie développée en partie à l’Ontario Tech University et au Centre d’excellence automobile. Parce que l’équipe veut produire un VE adapté à une utilisation toute l’année au Canada, on nous dit qu’il y aura un nouveau préconditionnement et un nouveau contrôle thermique pour le pack, ainsi qu’un système de chauffage à faible consommation d’énergie pour la cabine. Le crossover tiendra également compte d’un groupe motopropulseur à pile à combustible à hydrogène.

Quand vient le temps de la technologie, le CUV est un disciple de CASE, acronyme de Connecté, Autonome, Partagé et Électrique. Les développeurs ciblent ce qu’ils pensent être sur le marché en 2025, c’est-à-dire des choses comme l’autonomie SAE de niveau 3 et la possibilité de partager la voiture lorsqu’elle n’est pas utilisée. La Le gouvernement canadien a investi 5 millions de dollars CAD (3,9 M$ US) dans le projet. Même ainsi, avec le développement du financement de l’APMA, l’organisation est quelque peu contrainte par ce que les fournisseurs peuvent fournir en fonction des spécifications et des fonds du programme. Dunn a déclaré: « Nous devons en quelque sorte couper le tissu qui nous est donné au lieu de concevoir la voiture selon des spécifications exactes et tout ce que nous ferions normalement en tant qu’OEM. »