Qu’adviendra-t-il de la nouvelle assurance obligatoire exigée des Centres de Diagnostic Automobile ?

Qu'adviendra-t-il de la nouvelle assurance obligatoire exigée des Centres de Diagnostic Automobile ?

De nos jours, beaucoup les propriétaires qu’ils doivent faire l’examen technico-mécanique de leurs véhicules sont préoccupés par certaines parties de la loi 2283 du 5 janvier 2023 qui, entre autres mesures, vise à ajuster les mécanismes de prévention et de protection de la taux d’accidents de la route.

Rapidement, la confusion est présentée à l’article 6qui ajoute un paragraphe à l’article 53 de la loi 769 de 2002, « Par laquelle le Code national de transit terrestre est publié et d’autres dispositions sont publiées. » L’ajout stipule:

« PARAGRAPHE 2. Les Centres de diagnostic automobile (CDA) doivent souscrire, auprès d’une entité d’assurance légalement établie en Colombie et avec liberté d’offre, une assurance responsabilité civile individuelle obligatoire pour les véhicules de service privé, qui couvre les dommages matériels causés aux tiers, sans frais ou surcoût pour l’utilisateur, pour la validité de chacun des certificats délivrés.”

Le règlement précise qu’une telle assurance doit avoir une valeur assurée minimale de quinze salaires mensuels minimaux légaux en vigueur. (15 SMLMV) pour les véhicules de service privé et sept salaires minimums légaux mensuels actuels (7 SMLMV) pour les motos et autres. La mesure précise en outre que les CDA sont tenus de veiller à ce que ces assurances obligatoires soient proposées dans leurs établissements.

S’il est vrai que la règle vise à garantir d’une certaine manière une plus grande protection lorsque véhicules contrôlés par les CDA sont impliqués dans un accident, le fait est que les propriétaires et les entreprises en charge de ces centres ont déjà annoncé que, s’ils assumaient le coût de cette assurance (comme indiqué par la loi), il serait impossible de maintenir l’activité.

Compte tenu de l’incertitude générée par la situation, le Ministère des Transports vient de publier une déclaration indiquant: « Le gouvernement national et le ministère des Transports effectueront les analyses juridiques, techniques et financières nécessaires pour déterminer les aspects qui, conformément aux pouvoirs constitutionnels et légaux, doivent être réglementés”.

Ce qui précède suppose que tant que les réglementations respectives n’existent pas, la délivrance de la revue technico-mécanique doit être effectuée comme avant ; c’est-à-dire que les CDA ne livreront que le résultat de leur examen à l’utilisateur.